Après l’opéra, le théâtre.
Telle est la promesse faite cette saison encore par le Lido. Le cinéma du front de mer programme pour la troisième année, en effet, des opéras et ballets donnés dans le prestigieux théâtre londonien et «captés» lors d’une représentation en direct, c’est-à-dire filmés et enregistrés.
Exploitant du Lido et de l’ABC, Franck Gagneux a tenté l’expérience de ces projections sur grand écran d’opéras et de ballets dès 2010.
Bien sûr, nous programmons des gros films qui attirent beaucoup de monde, mais ça ne doit pas nous empêcher, quand nous en avons l’opportunité, de proposer aussi du spectacle alternatif.
L’opéra, le ballet en font partie, «mais on voit aujourd’hui des salles programmer des événements sportifs en direct, des spectacles d’humoristes, des comédies musicales, des pièces de théâtre», énumère Franck Gagneux.
Après le «Calamity Jane» de Jean-Noël Fenwick, interprété par Clémentine Célarié et Yvan Le Bolloc h, à l’affiche en octobre, le Lido projettera également «La peste», avec Francis Huster, le «Slava s snowshow» de Slava Polunin, «Le bourgeois gentilhomme» de Molière, «Place royale» de Corneille et «Un soir une ville», de Daniel Keene.
Si la première saison des projections d’opéras était «prometteuse», si la seconde a été plus décevante, «peut-être parce que nous n’avons pas assez communiqué pour rappeler l’existence de cette offre nouvelle», plaide Franck Gagneux, l’exploitant des cinémas royannais reste confiant dans le potentiel local d’amateurs réguliers ou occasionnels de ces séances.
Comme il est convaincu que la programmation théâtrale trouvera son public, elle aussi, malgré un démarrage clairement manqué.
Il faut dire que nous avons saisi au dernier moment l’opportunité de mettre à l’affiche ces pièces de théâtre.
Loin d’être découragé par l’échec de la projection de «Calamity Jane», Franck Gagneux entend même investir le plus largement possible la gamme des «produits» nouveaux.