Amertume et déception
Amertume et déception pour quatre conseillers Investissements et subventions. L’achèvement d’un mandat, à l’approche des élections municipales, s’avère toujours propice aux confidences. Jeudi soir, le dernier Conseil municipal de Royan avant le scrutin de mars prochain n’a pas échappé à la règle.
Quatre conseillers municipaux y consommaient les dernières heures de leur mandat. Trois hommes et une femme qui entendent tourner la page définitivement, ou simplement… pour quelque temps.
Conseiller municipal depuis 1995, Michel Merle a été le premier à prendre la parole à l’issue du conseil.
«Je garderai le souvenir de belles joutes oratoires dont ces murs résonnent encore, et notamment avec vous», a-t-il expliqué au maire de Royan, Didier Quentin.
S’il arrête la politique, Michel Merle n’entend pas «s’éloigner de la Ville» et pourrait s’engager «pour elle» dans le domaine associatif.
Autre élu sur le départ, Didier Simmonnet a pris la parole avec des mots pour le moins tranchants.
Pourfendeur de la Cara, l’élu a conseillé à Didier Quentin de prendre le pouvoir. » Didier Simmonnet est même allé jusqu’à brocarder les membres de la majorité : «Ouvrez les yeux!
Élue depuis 2008 à la culture, Véronique Willmann évoque aussi sa «lassitude». «J’ai rencontré des résistances», détaille la jeune femme ancrée à gauche.
Elle pense avoir fait preuve de «naïveté» en s’engageant dans la majorité. Je considère que je n’ai pas démérité.
S’il ne veut pas regretter son engagement auprès de Didier Quentin, Pascal Revolat ne cache plus ses divergences. Pascal Revolat et Véronique Willmann n’ont pu monter leur propre liste.
résuma art Fabien Paillot de Sudouest