Desormait c’est le 15

Atterrir aux urgences en pleine nuit ou le week-end au moindre bobo, faute d’avoir trouvé un médecin de garde, c’est terminé? En effet, au regard de la nouvelle organisation régionale de la permanence des soins ambulatoires, chaque Picto-Charentais qui a besoin d’une réponse médicale en urgence, en dehors des heures d’ouverture des cabinets médicaux, peut désormais appeler le 15 et entrer en contact avec un médecin régulateur.


Fini, donc, le numéro à dix chiffres, pas mnémotechnique du tout, qui existait jusque-là pour joindre les urgences médicales, et terminé l’appel aux pompiers (le 18), au moindre problème de santé. En composant le 15, l’appelant tombe désormais obligatoirement sur un médecin régulateur, dont le rôle devient de plus en plus essentiel. Il décide ensuite de l’envoyer chez le généraliste d’astreinte – dans les zones où il en existe encore – ou bien d’organiser son transport sanitaire pour une hospitalisation immédiate. Et l’expérience a montré que, dans de nombreux cas, un conseil médical suffit. En effet, pas plus tard qu’au mois de décembre dernier, une famille saintaise déplorait le délai de prise en charge de la dépouille de leur père, décédé chez lui à l’âge de 79 ans, et pointait un dysfonctionnement. Impossible, en effet, de faire enlever rapidement le corps par les pompes funèbres, faute de certificat de décès. «Il faut appeler le 15», répond le directeur régional de l’ARS.


 

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