« Au cœur de la musique, sans pouvoir tricher »

musiqueIl fallait les entendre répéter, hier, dans la fraîcheur de l’église Saint-Gervais où ils joueront demain soir, à 21 heures. Après un concert de jazz, un ciné concert et les voix du es choeurs de l’Opéra national de Bordeaux, le quatrième et dernier opus de Musique à quatre temps, a été confié au quatuor à cordes Kadenza et au violoncelliste Alain Meunier, pour un concert de musique de chambre.

Pensez-vous que la musique de chambre puisse attirer un autre public que celui des mélomanes?

De toute façon, en dehors des mélomanes, la musique fait toujours peur. Et c’est bien ce qui se fait ici dans le cadre de l’organisation de nombreux concerts pendant l’année.

Et au sein de tous les pu- blics, il y a du ferment, croyez-moi. C’est tout simplement la quintessence de la pensée musicale occidentale.

Parce qu’il faut jouer avec peu de moyens, seulement des cordes.

On n’est pas là dans un orchestre de 120 personnes, avec des instruments à vent, des percussions, pour donner des effets.

Il faut aller au coeur de la pensée musicale du compositeur. Tous les compositeurs aujourd’hui ont la trouille d’écrire pour les quatuors à cordes. S



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *