Première mondiale

Depuis qu’il a 8 ans, Michaël Morin rêve de s’envoler. Trente ans plus tard, ce pilote expert en hélicoptère, parapente, aéromodélisme et pompier volontaire a bataillé avec la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) pour installer la première piste d’aviation électrique française. Sur un terrain encore miné par les terriers de lapins, la manche à air blanche et verte, cousue par sa belle-mère, flotte au vent, symbole d’un mode de propulsion non polluant.

Toujours en famille, Michaël, propriétaire de magasins de sports loisirs sur l île de Ré, a réalisé le premier vol d’essai avec son beau-père, le 12 mai dernier à l’aérodrome de Sisteron, dans les Alpes de Haute-Provence.

À l’inverse du modèle à moteur thermique, il possède deux batteries de trois kilowatt/heure, une hélice quadripale spécialement conçue pour réduire le bruit de 30 % et un parachute de secours.

L’équipe d’ingénieurs, dégotée par Michaël Morin sur Internet, a ainsi adapté toute une motorisation de kart électrique au principe du vol ultraléger. S



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