Le Carel doit regagner des parts de marché
Telle pourrait se résumer la feuille de route du directeur du Centre audiovisuel de Royan pour l’étude des langues (Carel), François Brossard, en poste depuis deux ans. Redresser le résultat financier de l’établissement. Redresser également la motivation, en interne, d’un personnel en plein désarroi, du fait de relations tendues avec le nouveau directeur. Une tension née aussi, sans doute, de ce «manque de visibilité» reproché à François Brossard par certains membres du comité directeur du syndicat mixte.
Le conseiller municipal d’opposition Jean-Michel Denis, lundi, a posé le dossier sur la table du conseil, appelant ses collègues à une prise de conscience de l’état de santé global d’un établissement fondé en 1966.
Jean-Michel Denis a cité lundi soir, en exemple, la politique d’un établissement de Mérignac, en Gironde. C’est la mission du nouveau directeur commercial, recruté en décembre, seul commercial officiellement affecté à ce domaine au sein du Carel.
Marie-José Dauzidou, adjointe au maire notamment déléguée aux relations avec le Carel, partage en grande partie l’analyse et l’appel de Jean-Michel Denis.
Oui, confirme l’élue de la majorité municipale, «il faut axer le développement du Carel sur une démarche marketing et commerciale».
L’élu d’opposition propose encore de développer l’enseignement à distance, par le biais des technologies de l’information et de la communication, qui ne représente actuellement que 4 % du chiffre d’affaires.
Sur l’objectif à atteindre, voir le chiffre d’affaires du Carel repartir à la hausse et donc maintenir l’emploi en son sein et les retombées économiques pour la ville, Marie-José Dauzidou et Jean-Michel Denis sont d’accord. S