En prison, avec la clé

Une pièce modestement meublée : lit étroit, une table, une chaise. La décoration est, elle aussi, minimum : les murs sont quasi nus. Grâce au dispositif dit «de prise en charge par hébergement des personnes condamnées sous aménagement de peine», Momo a reçu la clé, le 4 mars, de son appartement rochelais.

«La solitude est une des difficultés de ce dispositif», explique Frantz Pineaud, chef de l’antenne La Rochelle-Saint-Martin-de-Ré au sein du SPIP (Service pénitentiaire d’insertion et de probation).

Il souligne qu’en général, ce sont des condamnés à de courtes peines ou bénéficiant d’une alternative à l’incarcération (contrôle judiciaire, par exemple) qui sont hébergés dans ces lieux.

À La Rochelle, Momo est suivi, par l’association Altea, pour le logement et les démarches visant à sa réinsertion, d’une part, et par la pénitentiaire et la justice, qui veillent à ce qu’il remplisse ses obligations, d’autre part.

Le système a fait ses preuves mais ne peut se concevoir que si le condamné a un endroit où résider, et un téléphone.

Le but, c’est de leur assurer des conditions de vie décentes pour qu’ils purgent leur peine. Source

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