Dernières années de prison

Trois siècles d’une histoire prégnante égrenée de noms ou surnoms célèbres : Mirabeau, Dreyfus, Papillon, Seznec. De hauts murs qui, depuis plus de trois cents ans, renferment autant de mystères que de vies mises entre parenthèses. Elle sera sacrifiée sur l’autel d’une méga prison super-moderne construite quelque part en Charente-Maritime.

Mais le compte à rebours est déjà enclenché pour la commune de Saint-Martin et pour l île, qui vont devoir apprendre à vivre sans leur pénitencier, ses 284 salariés, ses 400 détenus et les familles de ses détenus qui viennent régulièrement leur rendre visite.

Deux questions se posent à l’évidence sur la fermeture de la centrale de Saint-Martin : quelles en seront les conséquences économiques et qu’adviendra-t-il des bâtiments?

Nous autres, les enfants de l île, on est nés avec la centrale.

Mais l’État veut maintenant des prisons presse-bouton.

Il fait partie du Conseil de surveillance de l’établissement, tout comme le maire de Saint-Martin, Patrice Dechelette, et reste très au fait de ce qui se prépare.

Autrefois, avant le pont, tout le personnel pénitencier vivait dans l île.

Je me souviens que l’équipe de football de Saint-Martin-de-Ré n’était quasiment composée que de surveillants.

Que la communauté de communes puisse acquérir la caserne en la transformant pour en faire des logements sociaux et que la citadelle, qui est classée monument historique puisse accueillir un musée du bagne. Source

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