Régine Joly, seule femme en lice
Régine Joly, seule femme en lice, mène campagne. Souriante, Régine Joly essuie les plâtres et reconnaît les difficultés à mener campagne dans une ville ancrée à droite. «Ici, je suis en terre de mission», lâche-t-elle. En cette fin de matinée, la chef de file de la liste de gauche «Un élan pour Royan» arpente la place du marché avec une dizaine de militants et colistiers.
Tracts et programmes à la main, Régine Joly interpelle les passants et glisse quelques mots… quand elle le peut. Certains refusent poliment l’invitation et tracent leur chemin.
Loin de se heurter à un mur, Régine Joly agrège aussi les soutiens. La conseillère régionale entame sa huitième campagne en terres royannaises.
Visage identifié, elle serre des mains et évoque quelques dossiers.
La candidate mise plutôt sur Internet pour exposer ses idées. Une retraitée explique vouloir voter pour une liste apolitique.
» La tête de liste s’appuie aussi sur ce qui la différencie inévitablement de ses quatre concurrents : «Je suis la seule femme.
Régine Joly ne mène-t-elle pas une campagne a minima?
Elle réfute cette idée et entend bien passer le premier tour, au soir du 23 mars.
«Je serai élue [maire, NDLR], si je suis au deuxième tour», lâche la candidate, non sans malice.
Résumé art Fabien Paillot de Sudouest