Il y aurai pas de solution globale
Il y aurai pas de solution globale.À l’invitation de l’Université populaire du littoral charentais, experts, gestionnaires et grand public sont invités à débattre demain sur les enjeux et métiers. L’Université populaire du littoral charentais (UPLC), née aux lendemains de la tempête Xynthia en 2010, convie experts, gestionnaires et grand public à échanger sur le thème des enjeux et des métiers liés au littoral, demain.
Professeur d’histoire moderne à l’université de Poitiers, Thierry Sauzeau en est le cofondateur.Pourquoi avez-vous eu envie de créer une Université populaire du littoral charentais?
L’idée était de rapprocher et d’organiser un dialogue entre des savoir-faire scientifiques, des gestionnaires et des habitants qui vivent le territoire. L’UPLC est née aux lendemains de Xynthia pour prolonger une pratique qui s’était mise en place spontanément.
Notre mission principale est de diffuser tout type de connaissances en lien avec le littoral du Centre-Ouest.
Nous proposons sur l’année des cycles de rendez-vous dans les territoires et nous faisons vivre un site Internet.
Lors d’ateliers, on confrontera la vision synthétique et stratégique d’un expert comme le directeur du port de pêche de La Cotinière ou le directeur de la maison du tourisme du Pays Marennes-Oléron, avec d’autres témoins du territoire comme une ostréicultrice de l’île de Ré ou encore une personne qui viendra nous parler de la réhabilitation de marais pour la culture de la salicorne.
Pourquoi est-ce important de confronter ces différents points de vue ? C’est essentiel et ça fonctionne dans les deux sens.
Cela va permettre à un professionnel de prendre du recul sur son activité et peut-être de la resituer dans un contexte général qu’il ne connaît pas bien.
Résumé du Sudouest de Agnès Lanoëlle