La Rochelle : Conservation des oiseaux d’eau

Qu’est-ce qui pousse certaines barges rousses, à peine 400 grammes de plumes, de bec et de graisse, à prendre leur envol un beau matin d’Alaska pour filer droit sur la Nouvelle-Zélande en traversant le Pacifique sans faire une seule escale? Un record, une folie, une histoire de barge. On pourrait aussi raconter comment le fou de Bassan est capable de plonger de 40 mètres de hauteur dans l’eau à la vitesse de 90 km/h pour assommer puis dévorer un poisson.

Ce sont des spécialistes des oiseaux d’eau et de la migration.

Les plus importantes sont la Camargue, le Marais poitevin, la baie du Mont-Saint-Michel, la baie de Somme, la Grande Brière (au nord de Nantes), les étangs de la Champagne humide, la Brenne (dans l’Indre), les marais rochefortais, le fier d’Ars, la baie de l’Aiguillon, le bassin d’Arcachon, le banc d’Arguin, le marais d’Orx, le barrage d’Artix.

Elle se reproduit de plus en plus mal dans les prairies humides du nord de l’Europe, et son hivernage dans le delta du Niger au Mali est de plus en plus problématique.

En Afrique de l’Ouest, ils ont notamment engagé des travaux hydrauliques énormes qui perturbent les milieux naturels et de nombreuses terres sont vendues à des investisseurs étrangers qui en font de grandes exploitations.

Mais je tire tout de même mon chapeau à des pays comme le Sénégal, le Maroc, la Tunisie, l’Algérie ou la Mauritanie qui ont créé des parcs nationaux de zones humides.

Du manchot du Cap à la frégate du Pacifique, du cormoran de Socotra au bécasseau de l’Anadyr, la faune à laquelle va s’intéresser la conférence de La Rochelle fréquente aussi bien la toundra boréenne de Scandinavie ou de Sibérie que les lacs équatoriaux d’Afrique ou les marais littoraux européens. S



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