Il veut partager son amour

Il veut partager son amourIl veut partager son amour. la première lecture, «Bref, j’aime Royan» tient de l’OLNI, l’objet littéraire non identifié. Au fil des 120 pages de ce «roman-guide touristique», on suit les péripéties de Mattieu, jeune Parisien qui découvre avec sa fiancée les charmes de Royan, à la faveur d’un week-end. Mais «Bref, j’aime Royan» vante aussi avec moult détails les mérites d’une dizaine de commerces, hôtel et autre restaurant.

Avec, en prime, des recettes de cuisine et des bons de réduction à faire valoir dans les commerces en question. L’auteur de ce «roman-guide», pourtant, a imaginé un concept qui pourrait, pour ne pas dire devrait, connaître un certain succès.

Yves London, 31 ans, ressemble à son protagoniste principal. Ce moment où il a pris sa décision : il allait quitter Paris et le confort financier d’une situation professionnelle stable.

De sa femme, Fabienne, de leurs deux premiers enfants, du troisième alors en route. Yves London a mis le doigt sur un concept bougrement malin.

» Lui a voulu montrer un client choyé, un client heureux de dépenser de l’argent, parce qu’il a affaire à des professionnels «qui savent communiquer leur passion, leur envie.

Concepteur autant qu’auteur de «Bref, j’aime Royan», Yves London a voulu à la fois s’impliquer à sa manière dans la promotion d’une station balnéaire pour laquelle il a eu un coup de foudre et faire la promotion de professionnels dont il a apprécié le sens de l’accueil, les produits, l’investissement.

Tout en distrayant le lecteur car «Bref, j’aime Royan» se situe à la croisée du roman de plage, du guide et du prospectus publicitaire.

Résumé art de Sudouest

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