La CARA n’en sera pas bouleversée

La CARA n’en sera pas bouleversée. Dimanche, on votait aussi pour ses représentants à la Cara. Avec 16 maires déjà réélus sur 34 communes, il est peu probable qu’on assiste à des revirements. Dans les communes de plus de 1 000 habitants, certains électeurs ont découvert le scrutin par liste, institué également, désormais, pour les communes de 1 000 à 3 500 habitants.

Tous les électeurs sans distinction, en revanche, ont découvert l’autre nouveauté de ces élections municipales 2014, pour beaucoup sans y prêter attention : l’élection des délégués des communes à la Communauté d’agglomération Royan Atlantique (Cara).

Voir le maire de La Tremblade mis en ballottage dimanche soir a dû réjouir certains de ses adversaires politiques au sein de l’assemblée communautaire. Un rapprochement de ses deux adversaires au niveau communal semblait toutefois peu probable hier soir.

Et s’il est réélu maire de sa commune, il n’envisage pas une seconde de céder la présidence de la Cara à son «ami» royannais Didier Quentin.

Le grand remue-ménage que certains attendent pourrait, pour ne pas dire devrait ne pas avoir lieu, donc. En effet, on comptait, parmi les 13 vice-présidents de la Cara, 11 maires.

Sur les neuf maires restants, six ont déjà été réélus dès le premier tour et les trois autres, Didier Quentin (Royan), Vincent Barraud (Étaules) et Gérard Martin (Épargnes), ont des raisons d’être confiants dans leur réélection.

Évidemment, le second tour peut encore rebattre les cartes commune par commune.

Jean-Pierre Tallieu, s’il est réélu maire, puis président de la Cara, ne devrait toutefois pas perdre beaucoup d’alliés actuels dans la bataille.

Bien qu’il y soit encouragé par nombre de ses colistiers, il n’est pas dit non plus que Didier Quentin se heurte frontalement à Jean-Pierre Tallieu en lui disputant la présidence de l’Agglomération.

Résumé art Ronan Chérel de Sudouest