Cloué au quai

Cloué au quaiCloué au quai du port. Un ciel dégagé, à peine une petite brise qui fait friser l’eau du bassin où sont amarrés les bateaux de pêche. Sébastien Simon en est à son deuxième café à la terrasse du Mogador. De là, il aperçoit son bateau, «L’Évasion», un petit ligneur en bois de 8,20 m, vert et blanc, fraîchement repeint. Cela fait près d’un mois que «L’Évasion» n’a pas quitté le quai, mais avec un peu de chance, il va peut-être repartir en mer au milieu de la semaine.

Pour une marée, sans doute peut-être deux, pas plus puisque la météo annonce encore du vent et de la houle pour la fin de la semaine.

Seuls trois «gros» du port royannais ont pu sortir… et faire de jolies marées et battre des records de poids et de prix à la criée la semaine dernière.

Patron et propriétaire de son petit bateau, Sébastien travaille avec Renaud, son matelot. Normalement, en hiver, on arrive à sortir une quinzaine de jours par mois.

Sébastien pêche le bar, le merlan, la raie, le bar moucheté, avec des lignes de fond et, plus tard dans la saison, c’est le maigre au filet dans l’estuaire.

En octobre, j’ai fait 500 euros de vente. En novembre, c’était un peu mieux, on a pu faire une dizaine de marées, mais c’est tout.

C’est qu’avec ses 8 mètres et des poussières, «L’Évasion» n’est pas de taille à lutter contre une grosse houle comme on en connaît depuis des semaines avec des creux de plus de 5 mètres.

Résumé art didier piganeau de Sudouest

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