Bernard Pivot à l’inauguration

Bernard Pivot à l'inaugurationBernard Pivot à l’inauguration. «J’ignorais cet épisode Royannais dans la vie de Picasso». Pour ce vernissage auquel assistaient, entre autres, le député maire Didier Quentin, Régine Joly, vice présidente du Conseil régional, Bernard Mounier, un des commissaires de l’exposition avec Claire Pépin et Gérard Dufaud, avait donc invité son vieil ami Bernard Pivot.

Il est vrai que cette exposition de fac-similés de grande qualité, est une évocation d’un séjour royannais de près d’un an, entrecoupé de voyages à Paris ; onze mois où Picasso, très productif, a peint des oeuvres importantes comme «Femme se coiffant», ou encore «Le café à Royan», mais où il a aussi beaucoup dessiné, et notamment des crânes d’animaux qu’il allait chercher aux abattoirs de Royan.

«Cette exposition devait avoir lieu», a expliqué Claire Pépin, commissaire de l’exposition et directrice du musée royannais.

Elle devait avoir lieu, parce qu’elle marque une période charnière dans la vie de l’artiste au début du conflit mondial.

Gérard Dufaud, qui s’est chargé de la partie technique de l’exposition, estime que sept cent cinquante \u0153uvres ont été réalisées durant ce séjour en Charente-Maritime.

«C’est une exposition de l’intimité», a souligné Bernard Mounier dans son propos.

Pour mieux se plonger dans l’atmosphère de ce Royan du début de la Guerre que Picasso et son entourage découvraient, c’est une reconstitution de l’atelier du peintre boulevard Thiers qui accueille le visiteur à l’entrée ; la palette de peintures, le chevalet, le pot avec les pinceaux, le gros radiateur en fonte, mais aussi la fenêtre donnant sur le Café des Bains qui deviendra le tableau «Le café de Royan» que Picasso peindra effectivement depuis sa fenêtre, ne voulant pas trop sortir dans la rue à cause de l’Occupant, décidément très encombrant.

Un immense plan de Royan montre tous les lieux fréquentés par le peintre. Son appartement-atelier, l’abattoir où il allait chercher les os pour son chien, les villas de ses maîtresses, ses lieux de promenade.

Résumé art Didier Piganeau de Sudouest

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