Des cas de gale au collège Zola

Des cas de gale au collège ZolaDes cas de gale au collège Zola. On pourrait croire cette affection en régression. D’après un avis du Haut Conseil de la Santé publique, l’incidence de la maladie aurait augmenté de 10 % depuis 2002. Et, contrairement aux idées préconçues, elle ne se manifeste pas uniquement dans des environnements insalubres.

Preuve, s’il en était besoin, de cette recrudescence de la gale, les nombreux cas qui se sont récemment déclarés chez des élèves du collège Émile-Zola de Royan.

Interrogée sur ce semblant d’épidémie, la direction de l’établissement a consenti à s’exprimer sur le sujet.

Se bornant néanmoins à reconnaître uniquement «deux cas avérés, signalés la semaine dernière, et la suspicion d’un troisième cas», selon le principal adjoint Benoît Bonnet.

Des voix s’élèvent pour reprocher même au principal d’avoir tardé à informer officiellement l’ensemble des parents d’élèves.

Son adjoint Benoît Bonnet assure que l’établissement, jouant «la transparence», a bien informé les parents «par un courrier qui leur a été remis, expliquant ce qu’était la gale et rappelant que le parasite se transmettait par un contact de peau à peau, un contact prolongé».

Ledit courrier n’a été glissé dans les carnets de liaison des élèves que vendredi.

Or, les «deux cas avérés» reconnus par la direction du collège ne seraient pas les deux premiers. Les autorités sanitaires, elles, ne s’alarment pas.

D’ailleurs, indique-t-on à l’Agence régionale de la santé (ARS) Poitou-Charentes, «la gale n’est pas une maladie à déclaration obligatoire», ce qui explique qu’aucune donnée du nombre de cas recensés ne soit disponible, mais ce qui traduit aussi le caractère bénin de l’affection, confirmé par la littérature médicale sur le sujet.

résumé art Ronan Chérel de Sudouest

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