Le bijoutier de Royan se défend d’être un escroc

Le bijoutier de Royan se défend d'être un escrocLe bijoutier de Royan se défend d’être un escroc. Le prix d’une alliance en or blanc. Le bijoutier joaillier royannais Yannick Le Morvan s’attend bien encore à quelques réflexions ou références désagréables au différend qui l’a opposé à un couple de jeunes mariés de Port-d Envaux, qui a fait le choix de l’étaler sur la place publique dans l’émission «Sans aucun doute» de Julien Courbet, sur TMC.

«Sans aucun doute» et sans aucun scrupule non plus, l’équipe de tournage a filmé des séquences d’illustration, sans dévoiler ses intentions, dans la bijouterie Paul Herbert de Saintes.

Mettant dans l’embarras son propriétaire, François Lassort, mais aussi tous les bijoutiers royannais.

C’est de fait à Royan que le couple a commandé ses alliances. Celle d’Isabelle Châtelot a tardé à lui être définitivement livrée.

Yannick Le Morvan est «embêté». Mais le bijoutier-joaillier assure avoir sa conscience professionnelle pour lui.

Et raconte une histoire soudain bien moins scandaleuse que celle étalée à la télévision par le couple de Port-d Envaux.

Mon fournisseur enquête d’ailleurs en interne pour comprendre la raison de ce dysfonctionnement de livraison.

Elle a bien reçu son alliance une semaine avant la cérémonie. Et avec les diamants, contrairement à ce que la cliente a dit. Seulement, elle ne lui a pas plu. Elle trouvait les diamants trop gros et le sertissage mal réalisé.

C’est pourquoi nous lui avons prêté notre modèle factice d’exposition. Qu’elle ne nous a toujours pas renvoyé, alors qu’en plus j’ai payé les frais d’un colis-retour.

Solange, l’épouse de Yannick Le Morvan, prête au couple de Port-d Envaux l’intention, dès leur rencontre au salon du mariage de Saintes, fin 2012, d’obtenir le meilleur prix possible.

Sans imaginer que le couple irait jusqu’à saisir le justicier télévisuel Julien Courbet.

Le bijoutier royannais a soldé le différend en remboursant ni plus ni moins sa cliente.Après la diffusion de l’émission, certes.

Dans ce cas précis, je ne risquais pas de me présenter comme le créateur des alliances, puisque j’ai montré le catalogue à mes clients, sur lequel est inscrit le nom de la marque allemande Breuning.

résumé art Ronan Chérel de Sudouest

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *