La fibre patriotique

La fibre patriotiqueLa ville garde la fibre patriotique. La cérémonie a été placée sous l’autorité du général de corps d’armée Alain Giorgis, le nouveau patron des 20 écoles de gendarmerie en France.Un prix Goncourt pour Pierre Lemaître et son ébouriffante plongée dans le monde des anciens combattants oubliés de l’après-guerre («Au revoir là-haut»), une multitude d’ouvrages historiques, ou de rééditions de romans, qui remplissent les vitrines des libraires.

À quelques mois de la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale, son souvenir reste ancré dans la mémoire collective, «même si la cérémonie se perd aussi dans les limbes du temps», observe Christian Humbert, président de l’Entente patriotique.

Commandant de l’école de gendarmerie de Rochefort, le colonel Hervé Flammant a reçu l’insigne d’officier dans l’ordre national du Mérite.

Enfin, les gendarmes adjoints Benjamin Levy et Thibault Desbordes se sont vu remettre la médaille de bronze de la Défense nationale.

Reste que l’une des spécificités des cérémonies patriotiques à Rochefort tient au nombre des associations présentes.

Porte-drapeau de l’ordre national du Mérite (comité Rochefort-Marennes-Oléron) depuis treize ans, Daniel Gazin est un militaire à la retraite qui a fini sa carrière à la base aérienne 721.

«Entre les cérémonies (une quinzaine) et les décès des compagnons, on sort les drapeaux de 25 à 30 fois par an», ajoute Pierre Schaat, président du comité.

Une présence massive corrélée par «le fort passé et présent militaire de la ville», reprend M. Humbert.
de Sudouest par David Briand

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