Les volontaires ont guidé 35 vaches
Transhumance des maraîchines : Les volontaires ont guidé 35 vaches.Ça va brasser, comme on dit en charentais.Bottes ou chaussures de randonnée aux pieds, le bâton à la main pour certains, un polaire sur les épaules pour d’autres.À en juger par le nombre de mains levées lorsque la question a été posée, la majorité de ces volontaires va participer pour la première fois à la transhumance solidaire des maraîchines.«Le principe, c’est qu’un petit groupe rassemble les bovins, les fait sortir le plus rapidement possible en établissant leur hiérarchie», poursuit l’agriculteur.
Deux colonnes humaines tenant chacune une corde se forme pour s’étirer sur près d’une cinquantaine de mètres de long, la corde en main, pour guider les ruminants.
» D’où l’importance de respecter quelques consignes : «Les cordes, ce n’est pas pour retenir les bovins, mais pour impulser un rythme.
À leur tête, deux chefs de cordée. Déjà expérimenté avec plusieurs transhumances, Thierry, un grand gaillard portant un bonnet, reprend du service.
«J’aime bien l’ambiance, alors je me libère quand je peux», glissera-t-il plus tard.La seconde personne pressentie n’est pas venue.
«On a besoin d’un costaud qui a un peu de voix», tonne Benoît Biteau.Jannick, tenue de randonneur et barbe blanche, se porte volontaire.
Placée juste derrière Jannick, Michèle, venue de Saujon, se fait une frayeur.Michèle va mieux et tient le rythme.
De Sud-Ouest par Davis Briand