Il faut passer à la caisse

Il faut passer à la caissePour lutter contre le frelon asiatique, il faut passer à la caisse.Sur son palier, une abeille en porcelaine.Tout en haut de son acacia, à 8 mètres, une sphère bourdonnante, grosse comme un ballon de basket : un nid de frelons asiatiques.Ça m’a été facile de détruire leur nid.Il y en a un qui a piqué mon gendre au crâne, un autre qui m’a piqué au mollet.Regardez, il y a encore la marque. Chassés d’un endroit, les tueurs d’abeilles ont reconstitué leur nid tout en haut du seul arbre de Guy.

Quant à moi, je suis obligé de demander à mes petits-enfants de 2 et 4 ans de ne plus sortir dans le jardin.Moi, je n’ai que ma pension de retraité pour vivre.

Je ne peux pas mettre 200 ou 300 euros (1) dans la destruction d’un nid.Depuis cette année, le Conseil général ne rembourse plus les opérations de destruction.

Quand ils installent leur nid, les frelons asiatiques se moquent bien de savoir s’ils se posent dans l’espace public ou dans un lieu privé.Ceux de l’avenue de Sofia auraient fort bien pu s’établir dans les arbres près du stade Le Parco, à quelques mètres de là.

Mais ils ont choisi d’établir leur camp de base dans le petit jardin de Guy pour rayonner dans tout Mireuil.Preuve que le frelon est un félon.

«Il semble tout de même qu’il y en ait moins que les années précédentes», commente Alain Bucherie.

(1) À titre d’exemple, les tarifs (hors taxes) pratiqués chez Lorillou, à Angoulins, sont de 112 euros pour un nid jusqu’à 7 mètres, 130 euros pour un nid de 8 à 10 mètres (car l’échelle est différente) et 330 euros à partir de 10 mètres s’il faut louer une nacelle.
De Sud-Ouest par Thomas Brosset

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