Des commerçants veulent être indemnisés

Des commerçants veulent être indemnisésAprès l’incendie de la mairie, des commerçants veulent être indemnisés.L’incendie de l’Hôtel de ville, le 28 juin, a eu des conséquences négatives sur l’activité des commerces environnants.La rue des Gentilshommes a été bloquée plusieurs jours.Au lendemain de l’incendie qui ravagé l’hôtel de ville, André Petit, patron de la brasserie La Renaissance, située juste en face de l’édifice, ne cachait pas sa crainte de voir s’effondrer son chiffre d’affaires, mais «il est trop tôt pour savoir», assurait-il.

Dans quelques jours, trois mois se seront écoulés depuis le sinistre au retentissement national.

Le jour même du sinistre – premier week-end des soldes d’été après des semaines de mauvais temps – le cafetier a dû replier sa terrasse à la hâte pour permettre aux pompiers d’installer leur matériel.

Le commerce restera fermé quelques jours, avant de rouvrir et, progressivement, profiter du recul de la zone de sécurité pour remettre des tables et des chaises.

Le préjudice commercial est là, à court comme à moyen termes (la valeur des fonds de commerce a baissé).

Le commerce fait donc partie des 12, indique l’adjointe aux affaires juridiques et immobilières, Chrystelle Claysac, qui ont demandé à percevoir une indemnisation.

Dès le mois de juillet, la municipalité a indiqué être assurée pour ce genre de situation et invité les commerçants sinistrés à se manifester via leur assurance.

Deux cas de figure ont été identifiés : perte de chiffre d’affaires et dégâts matériels.

Non seulement certaines enseignes ont dû fermer quelques jours, comme c’est le cas pour La Renaissance, afin de laisser le champ libre aux secours, mais des commerces n’ont plus été accessibles quelque temps, rue des Gentilshommes en particulier.

L’interdiction temporaire de circuler rue Dupaty a également eu des conséquences sur les enseignes, jusqu’à la rue de la Ferté.

Bref, en plus de La Renaissance et du Café de la Poste, son voisin, le magasin de prêt-à-porter Caroll, par exemple, a demandé une indemnisation.

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