Au coeur des urgences

Au coeur des urgencesAu coeur des urgences de Royan-Vaux.En toute saison, le scénario est le même aux urgences du centre hospitalier de Royan-Vaux.De 5 actuellement, le nombre de boxes de consultation sera porté à 8 après extension des locaux des urgences.Depuis la relève du matin, on est déjà passé à l’heure d’hiver, au service des urgences du centre hospitalier de Royan-Vaux.En cette fin d’après-midi, 60 patients ont déjà franchi la porte du service.Au fil de la soirée, la salle d’attente va se remplir.

Du bobo le plus bénin au drame, une vaste palette de pathologies va s’offrir aux médecins urgentistes.Pour l’heure, Marie-Caroline Ranglaret plisse les yeux, étudiant la radiographie d’un pied.

Quelques pansements plus tard, elles retourneront à la vie normale.Au tour du docteur Massimo Bello, le responsable du service, d’établir le diagnostic.

Ce fémur nettement brisé est pourtant celui d’une fillette de 6 ans.

Dans un box de consultation voisin du poste central médical, le coeur du service, Emma gémit.

Posément, d’une voix calme, au timbre égal, réconfortant et rassurant, Massimo Bello expose la suite du protocole, le transfert vers le service pédiatrique du centre hospitalier de Saintes, la probable opération.

Singulière fin de vacances pour cette famille originaire de Rosny-sous-Bois.

Un terme médico-argotique désigne ces cas : la «bobologie».Plus de 6 000 ont été enregistrés aux urgences cet été encore (22 000 passages environ par an).

Selon le docteur Bello, «la moitié de ces visites relevait plutôt de la médecine générale».

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