Spontanees mais pas si folles

Spontanees mais pas si follesDes herbes spontanees mais pas si folles.Parfois mal comprise, la «gestion différenciée» répond aussi à l’obligation de diminuer fortement l’usage de produits phytosanitaires.Ces fleurs et ces herbes qui poussent au pied du mur du haras n’ont pas eu grande difficulté à s’imposer ici.Cette bande végétale n’est pas tout à fait droite mais constitue ce qu’il est désormais convenu d’appeler des jardins de trottoirs.

Ces fleurs ont seulement pris la place des mauvaises herbes qui poussaient ici avant la «gestion différenciée», une méthode de gestion des espaces verts, qui s’appuie sur une baisse de l’utilisation des pesticides, fongicides, raticides, etc.

» et sous-titrée «Pétition pour retrouver notre ville claire, fleurie, aux espaces verts entretenus, avec ses rues et ses trottoirs frais.

Éric Dohollou a deux griefs : la gestion différenciée est appliquée de façon extrême et la ville est devenue sale (déjections canines, papiers).

L’autre critère qui détermine comment seront jardinés les espaces verts s’adapte aux usages du lieu, selon que les passants sont des habitants, des touristes, des enfants, des pêcheurs, des clients, etc.

Selon ces critères, le nombre de tontes, par exemple, sera différent d’un lieu à l’autre.

Alors, c’est sûr, les herbes poussent plus longtemps et un peu plus haut ; les massifs se sont garnis petit à petit de plantes vivaces au détriment des plantes annuelles et bisannuelles.

Fabienne Marmet, responsable de la Conception gestion espace public paysager (dans le cadre de la Gestion urbaine de proximité), accompagnée de Frédéric Juillet, responsable adjoint du service des espaces verts, et Gérald Leveau, employé lui aussi des espaces verts, se plient à un gros exercice de pédagogie pour faire comprendre cette nouvelle philosophie de jardinage, dont les balbutiements remontent à 2007.

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