Une rentrée à deux vitesses
Une rentrée à deux vitesses.Seules neuf communes* du territoire de l’Agglomération Royan Atlantique appliquent dès ce mardi,la semaine de quatre jours et demi Évaluant le surcoût du retour à une semaine de quatre jours et demi à 200 000 euros, Royan préfère attendre 2014.Le Pays royannais ne montre pas en cette rentrée scolaire un empressement farouche à instaurer les nouveaux rythmes scolaires.
Si le pourcentage des communes s’y lançant dès cette rentrée est flatteur à l’échelle de la circonscription de Royan de l’Éducation nationale – 39 % soit 14 communes sur 36 -, ramené au territoire de la Communauté d’agglomération, il retombe à la moyenne nationale.
En effet, neuf des 34 communes adhérant à la Cara appliquent dès mardi le retour à quatre jours et demi de classe (26 %), quand globalement, l’académie de Poitiers se hisse dans le trio de tête national, puisque 50,4 % des écoliers changeront de rythme.
Parmi, donc, les 27 communes de la Cara qui attendent la rentrée 2014, Royan en tête a choisi de différer l’application de la réforme.
Didier Quentin l’annonçait il y a quelques mois : il en coûtera annuellement à Royan quelque 200 000 euros pour financer notamment l’instauration des fameuses «activités pédagogiques complémentaires», à la charge des municipalités.
Les «activités pédagogiques complémentaires» constituent l’un des socles de cette réforme.
La conseillère pédagogique de la circonscription de Royan relève également « la difficulté de mettre en place des activités pour les enfants de maternelle ».
Pour animer ce temps péri-éducatif, les communes auront pour la plupart recours au vivier local des bénévoles.
*Les neuf communes de la Cara qui appliquent la réforme :La Tremblade, Arvert, Étaules, Les Mathes, Saint-Augustin et Chaillevette, déjà fédérées par un syndicat intercommunal gérant l’animation jeunesse, ainsi que Saint-Palais-sur-Mer, Saint-Georges-de-Didonne et Médis.