Une nuit de pêche en mer

une nuit de pêche en mer avec Johnny280 marins travaillent toute l’année sur le port oléronnais.L’un d’eux, Johnny Wahl, nous fait découvrir les ficelles du métier, le temps d’une marée.Johnny actionne la manette hydraulique pendant que Cédric déroule le chalut.J’embarque avec Johnny, le patron de pêche, et Cédric, le matelot, à bord du «Cap Flaherti», un petit chalutier vert et bleu.Sur le ponton, la femme et le petit garçon de Cédric sont venus lui dire au revoir.

Dans un dernier geste d’adieu nous quittons le port de la Cotinière.«Il va y avoir un peu de ringoche», sourit Johnny, impatient de voir si j’ai le pied marin.

Les clapotis agitent la surface de l’eau d’un vert émeraude alors que nous nous éloignons de la côte.Pour s’orienter, le GPS a remplacé le compas d’autrefois.

Mais qu’on ne s’y trompe pas, Johnny pratique une pêche artisanale.Un petit poisson plat qui fait la réputation du port de la Cotinière.

Cédric jette le filet par-dessus bord, pendant que Johnny active la manette hydraulique.Le chalut file sur le portique et s’enfonce dans l’eau noire, la «gueule» grande ouverte.

Celui-là en a même deux, alors si on a le cul bordé de nouilles, c’est doublement! Encore adolescent, il a appris le métier auprès de son beau-père.

Le rouleau du portique qui soutient le câble du chalut vient de céder à tribord!Johnny bricole une pièce de rechange en deux-temps trois mouvements mais provisoire.

La pèche, des petits crabes, quelques soles, des chinchards et des céteaux.

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