Développement de la filière d’huitres et de moules

Ce premier projet de développement de filières d’huîtres et de moules dans l’anse de la Malconche, autorisé par la préfète de Charente-Maritime, s’était vu suspendu en octobre 2012 en raison d’une irrégularité : le dossier ne comportait pas d’étude d’impact.Présenté fin mai aux élus de l’île d’Oléron, le deuxième projet – assorti, cette fois, d’une étude d’impact – comporte quelques aménagements.

La surface du parc conchylicole est revue à la baisse, passant de 387 hectares à 285.Par ailleurs, un couloir de navigation pour les bateaux de plaisance sera aménagé entre les filières.

«Nous avons fait évoluer le projet en prenant en compte les inquiétudes de chacun», affirme Gérald Viaud, le président du CRC de Poitou-Charente.

Si la surface d’exploitation diminue, le nombre de concessions, lui, reste le même, selon l’Aplimap.

L’élevage massif d’huîtres et de moules produirait entre 300 et 800 tonnes de déchets par jour, selon des estimations de l’association s’appuyant notamment sur des tests de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer).

À cela s’ajoute le risque d’une pollution au gazole émanant des bateaux des exploitants.

L’association craint donc pour les plages de sable et les eaux claires qui font aujourd’hui le succès touristique de l’île.

«Il est nécessaire que tous les acteurs concernés soient consultés : les professionnels de la pêche, du tourisme et les plaisanciers», soutient Éric Proust, maire de Saint-Georges.

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