Une Pointe pour tous lutte sur tous les fronts
De gros dossiers figuraient à l’ordre du jour de la dernière assemblée générale de l’association Une Pointe pour tous, un collectif réunissant les deux rives de l’estuaire de la Gironde.La réunion s’est déroulée samedi dernier à Soulac-sur-Mer dans le Médoc.Rappelons que ce mouvement avait été créé en 2007 pour s’opposer à l’implantation d’un terminal méthanier sur la zone de l’avant-port du Verdon, propriété du Grand Port maritime de Bordeaux.
UPPT milite pour la préservation et la valorisation de l’estuaire de la Gironde et un développement économique maîtrisé. Selon Philippe Lucet, son président de Saint-Viven-de-Médoc, le nombre d’adhérents est resté important.
L’implantation d’une base de l’éolien dans la zone industrialo-portuaire du Verdon. Ce projet est porté par PMVE (Pointe du Médoc le Verdon Énergies), une société dirigée par Andrée Krüger, un ancien de chez Bard, industriel allemand spécialisé dans l’éolien offshore.
Le projet du Verdon visait à développer un centre de pilotage et d’assemblage d’éoliennes offshore.L’entreprise avait aussi évoqué la nécessité de pouvoir s’appuyer sur une zone test.
Aujourd’hui, PMVE aurait réorienté son projet sur de l’éolien terrestre.
La société PMVE n’avait pas été retenue.
Jusqu’à présent, ce dossier de l’huître était bien enterré du fait de la pollution par le cadmium.
Il y a vingt ans, ce métal très polluant avait mis fin à l’activité ostréicole qui s’était développée dans le grand estuaire.
Selon Une pointe pour tous, les résultats des dernières analyses seraient très encourageants : On a bon espoir qu’une activité ostréicole puisse être relancée sur la rive estuarienne du Médoc.
Alors que six millions de mètres cubes de sable vont être extraits, Une pointe pour tous souhaite quand même attirer l’attention sur la qualité des sédiments ramassés. Il s’agit de veiller à ne pas ramener une forme de pollution.