Pour son grand voyage transatlantique de 2015, la frégate « l’Hermione » recherche 150 volontaires

Recruté à l’automne dernier, Yann Cariou, commandant de « L’Hermione » cet ancien officier de la marine n’attend plus que le feu vert de l’association pour lancer le recrutement de l’équipage.À l’écouter, on ne sait pas si l’on doit frémir d’excitation ou de trouille tant la navigation semble périlleuse.Aujourd’hui, la question est : comment faire naviguer «L’Hermione» alors que nous avons perdu tout le savoir-faire?

Les frégates du XVIIIe sont de véritables bateaux de course, très rapides et difficiles à gérer avec un gréement très complexe. Il a navigué l’été dernier comme simple matelot, sur le «Göteborg», dont le gréement est proche de «L’Hermione» et assure connaître la moindre pièce de la frégate rochefortaise.

Au total, 150 stagiaires qui assureront le roulement pendant les quatre mois de voyage aller-retour.

Mais à bord de «L’Hermione», au regard des normes de confort et de sécurité, les spécialistes ont décidé qu’ils ne seront que 79 hommes et femmes. Leur recrutement ne devrait pas poser trop de problème.

Yann Cariou espère puiser dans le vivier de la marine marchande. Mais qui seront les 54 autres volontaires? Certes, rien n’interdit à Monsieur-tout-le-monde de postuler.

Le candidat à l’aventure doit savoir deux ou trois choses. D’abord, il devra passer le test de vertige. Soit grimper en haut du mât, à plus de 40 mètres du sol.

Selon Yann Cariou, la première qualité est la motivation. Entendez par là une très grosse motivation.

Dans l’idéal, le futur matelot sera donc plutôt jeune, très motivé et très courageux. Selon Yann Cariou, avoir navigué trente ans tous les dimanches sur un voilier ne donnera pas plus de chance.

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