dimanche, novembre 10, 2024

Rocade sud de Jonzac

Où en est-on du dossier relatif au dernier tronçon de la rocade de Jonzac, porté par le Conseil général de Charente-Maritime? Celui-là même qui permettra de terminer le contournement de la ville mais par le sud cette fois. Et qui permettrait également au viaduc enjambant la voie ferrée, une voie communale et une boucle de la rivière, de ne plus se sentir seul. Rappelons que cette portion de rocade, passant donc par ce pont, est prévue entre la RD 142 (dite route de Champagnac) et le rond-point de la route de Montendre (RD 19).

Le viaduc, long de 270 mètres, enjambe la voie ferrée Bordeaux-Nantes, une voie communale et les méandres de la Seugne.

Les travaux ont été conduits entre avril 2009 et juin 2011.

Près d’un an plus tard, en avril 2012, soit dans la troisième année après les premières fondations, on en était aux toutes dernières finitions, semblait-il, avec les opérations préalables à la réception de l’ouvrage.

Voilà un an, donc, on procédait à la mesure des déformations de l’ouvrage sous le poids de huit camions à pleine charge, porteurs de 26 tonnes de sable chacun (208 tonnes).

Il restait également à remettre en ordre l’environnement naturel à l’identique de ce qu’il était avant la construction du pont.

Une année vient encore de passer, et il semble que le constructeur, Demathieu et Bard, ait à revoir encore quelques désordres sur la couche de roulement.

Et à bien y regarder, les arbustes qui ont été plantés l’année dernière dans le périmètre naturel, semblent bien avoir crevé.

Si le site est en partie clôturé, rien n’empêche l’accès au pont et à ses environs.

Où en est-on de la disponibilité des terrains nécessaires au passage du dernier tronçon?

Les acquisitions par le Conseil général ont commencé en mai 2012.

Compte tenu de l’effort significatif du Département, ces négociations avec les différents propriétaires privés ont pu être menées à bien, sauf dans deux cas.

Qu’est-ce qui a été pris en compte dans l’estimation des terrains?

Le Département a pris en compte le prix des terres en fonction de la nature des cultures, vignes, bois ou taillis.

Ont également été intégrés dans le calcul l’allongement des parcours par l’exploitant pour accéder aux terres le cas échéant mais aussi les pertes d’exploitation sur une période de vingt ans.

Le Département a engagé, en fin d’année 2012, une procédure d’expropriation à l’encontre des deux propriétaires (1), face à leur refus aux propositions qui leur ont été faites.

On est là sur un projet déclaré d’utilité publique.

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