Le Festival international du film

La locomotive du 41e s’exposera bientôt sur les panneaux publicitaires de l’agglomération. Signée Stanislas Bouvier, l’affiche du Festival international du film montre une machine crachant et fumant, perçant l’écran cinématographique de ses yeux étranges. Cette locomotive entrera en gare de La Rochelle le 28 juin à 20 h 15.

Ce soir-là, sur le quai de La Coursive, Prune Engler, déléguée générale, lancera la première projection du 41e festival.

Billy Wilder, l’homme «à 60 % parfait», comme il se définissait lui-même, fait l’objet de la grande rétrospective.

On peut presque parler d’intégrale, puisque cette rétro réunit 20 films, de «Mauvaise graine», tourné en 1934 à Paris avec Danielle Darrieux, à «Fedora», son avant-dernière \u0153uvre tournée en 1978.

Un Billy Wilder, c’est un peu comme un Hitchcock, ça ne se refuse pas.

«Le gouffre aux chimères» (1951), par exemple, avec Kirk Douglas, et «Spécial Première» (1974), avec Jack Lemmon, deux films qui plongent le spectateur dans les coulisses du journalisme.

Vous vous souvenez sûrement de Ray Milland dans «Le crime était presque parfait» (Hitchcock l’habille en assassin cupide), mais l’avez-vous vu dans «Le Poison» (le titre original, «Lost week-end», est plus adéquat), où Wilder en fait un écrivain alcoolique?

Eh bien, ne manquez pas les séances du «Poison» pendant le Festival.

Les festivaliers iront aussi à la découverte du cinéma chilien actuel (14 films) qui refuse de tourner la page de la dictature Pinochet.

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