Refus de payer pour la LGV
Un peu incidemment, alors qu’il évoquait l’ordre du jour de la réunion du Conseil communautaire, Maxime Bono avait expliqué que la Communauté d’agglomération (CdA) avait décidé de suspendre sa contribution financière à la ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux.
Tout récemment, Maxime Bono maire et président de la CdA, vient de confirmer cette décision également valable pour l’année en cours, tant que les études pour le contournement ferroviaire de l’agglomération rochelaise avec desserte du grand port maritime, ne seront pas lancées.
Il a écrit au préfet de région à Bordeaux ainsi qu’au directeur régional de Réseau ferré de France (RFF) pour leur rappeler que la convention initiale prévoyait en contrepartie du financement de la CdA, la réalisation de ces études.
Maxime Bono considère que faute d’engagement de RFF, en tant que maître d’ouvrage, à poursuivre ces études, il ne peut que bloquer la contribution financière de l’agglomération à la LGV.
Il souligne en outre l’importance stratégique du grand port maritime de La Rochelle et la nécessité de cette desserte pour assurer son développement.
Bruno de Monvallier, directeur régional de RFF, déplore cette décision qui à terme, estime-t-il, pourrait provoquer de graves problèmes.
Il faut s’y préparer mais rien ne justifie un investissement rapide.
Par ailleurs, le nombre de projets ferroviaires à financer inquiète les pouvoirs publics.