Certains passages à niveau seront supprimés en Charente-Maritime
Le 26 février dernier, vers 8 heures, un automobiliste girondin âgé de 44 ans était grièvement blessé (1) lors de la collision entre son véhicule et un train Corail Intercité qui avait quitté Nantes, à destination de Bordeaux, à 6 heures.Le choc s’était produit au niveau d’un passage à niveau protégé situé sur la départementale 256, sur la commune de Bussac-Forêt.
Alors que l’enquête avait déterminé que le dispositif à deux demi-barrières n’avait pas été défaillant, cet accident (le dernier en date de ce type au même endroit remonte à une vingtaine d’années), reposait néanmoins la question de la sécurité de ces points névralgiques.
La direction régionale Aquitaine Poitou-Charentes de Réseau ferré de France (RFF), en charge de ces installations, insiste sur le souci qu’elle pote à leur sécurité.
Ainsi, il existe 310 passages à niveau en Charente-Maritime dont 191 de type Sal 2, c’est-à-dire deux demi-barrières avec signal lumineux et sonore ; quatre Sal 4, c’est-à-dire quatre demi-barrières avec signal lumineux et sonore, 70 croix-de-Saint-André (sans barrières) tandis que tous les autres sont piétons ou privés.
Avec l’objectif déclaré de relever la vitesse des trains entre Niort et La Rochelle, au delà de 160 km/h, Réseau ferré de France précise que la sécurisation est aussi réalisée avec huit passages à niveau en Charente-Maritime, transformés en pont-route, sous maîtrise d’ouvrage du Conseil général.
Le plan en cours prévoit la suppression de 11 passages à niveau (neuf en Charente-Maritime, deux en Deux-Sèvres) et leur remplacement éventuel par un passage dénivelé.
(1)Cet homme est toujours l’objet de soins au service de réanimation du centre hospitalier universitaire de Bordeaux.