Nostalgie : Quand on voyait à travers
Le Palais des congrès vit décidément une histoire chaotique.À l’image de l’église Notre-Dame, de Guillaume Gillet, à peine inauguré, le Palais des congrès dessiné par les architectes Claude Ferret (également urbaniste en chef de la reconstruction de Royan), Jacques Bruneau, Adrien Courtois et Pierre Marmouget a nécessité des travaux pour améliorer l’étanchéité de la façade, au demeurant remarquable sur le plan esthétique, de l’édifice.
Des modifications (dont le comblement des sous-sols, masquant les pilotis) ont commencé, déjà, à dénaturer l’idée originelle de ses concepteurs.
Le «cube» a contribué à transformer définitivement le visage original du Palais.
Alors que la lumière traversait de part en part l’édifice, cette extension, signée des architectes Marc Quentin et Michel Legrand et achevée en 1978, la réfléchit.
Cette phase de transformation du Palais des congrès prévoyait également l’aménagement d’une nouvelle salle, en sous-sol, sous l’esplanade de Foncillon.
Elle ne sera finalement pas menée à bien.
Le même duo d’hommes de l’art est sollicité, après la tempête de 1984.
Il y a urgence à protéger la façade, problème récurrent depuis 1957, contre les assauts des intempéries.
Marc Quentin et Michel Legrand proposent soit la reconstruction à l’identique de la façade, soit d’élever un mur de glace en aplomb de la façade.
Solution retenue, qui acheva d’effacer le parti pris de Claude Ferret.