La voie à suivre
Dimanche 27 janvier, parmi la foule de passionnés rassemblée sur les pontons des Sables d’Olonnes, deux marins rochelais, Nicolas Boidevézi et Arthur Le Vaillant, observaient les préparatifs de l’arrivée de François Gabart et Armel Le Cléac h avec un oeil un peu plus acéré que les autres. D’abord, pour vivre en direct l’exploit du futur plus jeune vainqueur du Vendée Globe.
Un skipper dont ils se sentent proches, ne serait-ce qu’en raison de l’âge (le Charentais a 29 ans, Nicolas Boidevézi 31 ans et Arthur Le Vaillant 25 ans).
C’est la première fois que j’assiste à une arrivée du Vendée, pour François, que je connais un peu.
Je suis impressionné et inspiré en tant que marin par sa course.
Il a tenu un rythme fabuleux, on ne pensait vraiment pas qu’il pourrait le suivre sur la durée.
Qui, comme l’ancien ministe, est désormais convaincu que son avenir passe par la course au large en solitaire, sur des Imoca, notamment pour le futur Vendée Globe.
Mais, au-delà de leur cas personnel, les deux navigateurs veulent également s’inspirer des méthodes d’entraînement du skipper de «Macif» et du centre de Port-la-Forêt, dans le Finistère.