Les paris du casino
La moyenne de la baisse sur les 196 casinos que compte l’Hexagone s’établit à 20 %.À Pontaillac, on est à 23 %… La situation est grave mais pas désespérée. C’est du moins ce que pense Hervé Le Cam, directeur du casino Barrière de Pontaillac qui a pris ses fonctions au 15 octobre dernier.
Trois raisons auxquelles il convient d’ajouter naturellement les effets de la crise qui sévit depuis 2008.
Nous en subissons toujours les effets puisque cette mesure destinée à empêcher l’entrée de nos établissements aux mineurs et aux interdits de casino, rejaillit sur l’ensemble de la clientèle, non pas tellement par méfiance puisque les données ne sont pas enregistrées, mais parce que bien souvent les gens viennent en groupe et que l’une des personnes n’a pas de papiers d’identité ; du coup, personne n’entre!
Deuxième coup dur, le 1er janvier 2008 avec l’interdiction du tabac dans les salles.
À Pontaillac – premier casino de Charente-Maritime en produit brut des jeux -, elles ont représenté entre octobre 2011 et octobre 2012, 14,55 millions d’euros de produit brut des jeux alors que les jeux de tables (roulette, black-jack, poker, etc.) ne rapportaient «que» 962 000 euros.
Coté tables où l’on constate une réelle progression qui ne demande qu’à se confirmer, on va tenter de l’encourager en mettant en place dans les mois qui viennent de nouveaux jeux baptisés Bataille, «Poker lucky ladies» ou encore Black Jack électronique.