Le loyer plus bas pour le centre équestre

Un équipement au «top», un cadre magnifique, une équipe pédagogique remarquable. Le centre équestre du Maine-Gaudin ne bute que sur un seul obstacle, mais un obstacle de taille : les finances. Depuis des années, la régie (à personnalité morale et à autonomie financière) est dans une situation pécuniaire délicate et, vendredi soir au Conseil municipal, deux délibérations ont été proposées pour aider une fois de plus cette structure à équilibrer ses comptes.


Il s’agit, d’une part, de baisser le loyer annuel à 16 800 € (il était de 71 400 € en 2010 et ramené à 35 700 € pour 2011 et 2012, mais seule une partie du loyer de 2011 avait été réglée pour 24 900 €…) et, d’autre part, d’octroyer une compensation annuelle de 68 500 €, jusqu’en 2015, au titre de la « convention de participation au financement du service public ».

Marie-Noëlle Peltier a plaidé pour le club du Maine-Gaudin qui compte 400 licenciés – dont beaucoup d’enfants – et qui héberge des chevaux de propriétaires.

Michel Merle a insisté sur le fait que le conseil d’administration avait en début d’année refusé de répercuter la hausse de la TVA (1,5 %) sur les tarifs, ce qui représente un manque à gagner certain.

Il s’est également attaché (à propos du second dossier) à démontrer que l’activité de l’enseignement du club est un «service industriel et commercial» (qui ne peut être subventionné) et non un service public administratif (qui lui pourrait l’être).

Pour Jacques Guiard, une augmentation des pensions des chevaux aurait été une solution, ce qui n’est pas l’avis de Didier Simonnet, adjoint aux finances, qui a estimé que l’on risquerait de voir partir des propriétaires, ce qui ne ferait qu’aggraver la situation.

Le centre équestre n’a pas été la seule pomme de discorde entre majorité et opposition.

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