Haras de Saintes

Gazouillis est un fort joli cadeau.Répond à ce nom poétique un cheval de courses de 18 ans réputé, dans le monde des éleveurs, pour ses qualités d’étalon reproducteur. Or, Gazouillis a pris pension au Haras national de Saintes depuis quelques jours. Plus exactement au centre technique de reproduction, privatisé en février et dirigé, depuis dix mois, par Jean-François Coursaud.


Agriculteur à Coulon (Deux-Sèvres), celui-ci cultive des céréales et élève des bovins.

Propriétaire du Haras des Cabanes, il s’intéresse à la reproduction depuis un quart de siècle, programmant une centaine d’inséminations par an.

Lorsque l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) a recherché des partenaires privés pour gérer les centres de reproduction implantés dans les haras nationaux, Jean-François Coursaud a souhaité, sur- le-champ, reprendre les installations de Saintes.

Sa candidature retenue, il fut même le premier, au plan national, à signer une convention avec l’IFCE et le groupement d’intérêt économique France Haras.

L’équipage a parfaitement fonctionné, puisque le centre de reproduction a augmenté de 20 % le nombre de saillies sur une seule cam- pagne, accueillant quelque 190 juments.

De Biarritz à Toulouse, en passant par le Poitou et le Périgord, il a mobilisé les éleveurs et les drivers autour d’un grand projet : accueillir Gazouillis à Saintes, afin que ce fils de Lutin d’Isigny et d’Utiska poursuive sa prestigieuse carrière d’étalon auprès de juments du Grand Sud-Ouest.

Il sera bichonné par les équipes du centre de reproduction et du haras national jusqu’à la prochaine saison de monte, qui débutera le 1er février.

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