Les décharges sauvages
Benoît voit de tout dans ses tournées d’inspection, comme ici un dépôt de grosses souches d’arbres le long de la rocade de Saintes. Affecté auparavant à un poste dans l’une des déchetteries de Saintes, il a postulé pour faire partie de la brigade verte créée à la Communauté de communes du Pays santon, en mars dernier, afin d’installer les nouveaux bacs à puces pour les déchets ménagers dans le cadre du passage à la redevance incitative, lutter contre les dépôts sauvages d’ordures et rappeler aux bons souvenirs de la collectivité les mauvais payeurs.
«Ça, c’est le plus délicat», reconnaît l’agent de la CdC qui, le matin de notre visite, doit terminer de répertorier tous les bacs à ordures de 600 litres du centre hospitalier de Saintonge pour noter leurs références et voir s’ils sont bien équipés d’une puce.
Rappelons qu’à partir de 2014, la facturation de la collecte des déchets ménagers sera calculée en fonction du nombre de levées des bacs.
Divisé en trois secteurs, leur territoire d’intervention est vaste.
Direction un petit chemin bitumé qui longe la rocade de Saintes et qui relie la route de Rétaud à la rue de Chermignac.
Là, au pied de petits arbustes, une montagne de vêtements a été déposée.
Seul manque à la panoplie des trois agents de la CdC, une assermentation pour sanctionner les contrevenants.
Lorsque ces derniers partent, ils laissent bien souvent une trace derrière eux.
On avait aussi demandé aux entreprises du coin de transporter leurs cartons à la déchetterie.