L’affichage passe mal

La Ville souhaite lutter contre l’affichage sauvage et présente la facture à certains. Deux bars rochelais ont écopé de 102,68 euros d’amende à régler par affiche. Malgré ses lunettes noires, le patron du Barbarella voit rouge depuis qu’il doit payer une amende pour une affiche posée sur ce transformateur à l’époque couvert d’affichage.


Au moins deux propriétaires d’établissements accueillant des soirées ou des concerts viennent d’en faire l’amère expérience.

«Une demi-heure facturée pour constater qu’il y a bien une affiche et la prendre en photo, c’est un peu long», arrive encore à ironiser Laurent Provost.

Sur la porte du transformateur EDF du quai Maubec où a été immortalisée son affiche, en juillet dernier, des centaines d’autres ont été collées ces dernières années.

Par lui et par beaucoup d’autres, professionnels de la nuit ou associations.

«On ne fonctionne pas sans cela», défend Patrick Fau qui a reçu la «douloureuse» à la fin de la semaine dernière pour une affiche du Piano, un de ses trois établissements rochelais avec le KGB et Les mauvais garçons.

«C’est un moyen efficace de communiquer», confirme, à son tour, le directeur de la salle de concerts de La Sirène, à la Pallice.

«On a seulement eu un avertissement», reconnaît le directeur du site, bénéficiant d’un traitement de faveur qui fait des envieux.

Même musique au Barbarella où le patron avoue s’être accroché avec «l’agent de constatation» au téléphone.

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