Plus d’obstacles à l’atterrissage des hélicos

Une «hélistation ministérielle», rien de moins! Voilà quel sera bientôt le nouveau statut de la plateforme aménagée sur le toit des urgences de l’hôpital Saint-Louis pour accueillir les hélicoptères. À vrai dire, le terme est quelque peu pompeux, pour ne pas dire trompeur.


Car l’hélistation ne sera pas réservée aux membres du gouvernement – qui préfèrent paraît-il le train – ou autres hauts fonctionnaires de l’État en visite officielle dans la préfecture de la Charente-Maritime.

«Le problème est que ça s’est pas mal construit ces dernières années autour de l’hôpital», constate Daniel Boffard, directeur adjoint du centre hospitalier de La Rochelle.

Par exemple : tous les deux ou trois ans, nous demandons à la mairie de procéder à l’élagage des arbres autour des urgences.

On s’aperçoit donc aujourd’hui qu’une personne pourrait très bien obtenir un permis de construire dans une zone qui empiéterait sur ces couloirs aériens.

Le principal utilisateur de l’hélistation de l’hôpital est Dragon 17, l’hélicoptère de la Sécurité civile.

C’est entré dans les m\u0153urs, confirme Philippe Brieux.

On l’utilise dans plusieurs cas, aussi bien pour le transport d’une équipe médicale que pour le transport d’une victime évacuée vers un CHU [centre hospitalier universitaire], à Poitiers, Nantes, Bordeaux ou même Rennes.

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