dimanche, novembre 10, 2024

Tous des cobayes !

Vous semblez très pessimiste sur l’avenir de l’humanité. C’est un état des lieux qui démontre la dangerosité de ces technologies dont on peut se passer. Pensez-vous que sur la terre entière, nos assiettes comme notre environnement soient contaminés?

L’homme est capable d’absorber un certain niveau de pollution.

Même si la terre et les hommes sont largement contaminés, il est encore temps de se désintoxiquer.

On peut développer une agriculture respectueuse de l’environnement, utiliser des énergies renouvelables et propres, le soleil, le vent, l’eau. Une étude récente a montré que nous jetons 30 à 40 % des aliments que nous consommons.

Nous pouvons manger autrement, des aliments sans OGM et sans pesticides, et prendre conscience que nos réserves ne sont pas inépuisables.

Le professeur Séralini, dont vous avez suivi les travaux pour votre film, a dû faire face à certains lobbies, en particulier pro-OGM.

Lorsque Gilles-Eric Séralini m’a fait part de ses expériences en juillet 2009, il m’a demandé de garder le secret jusqu’à la parution publique de ses conclusions.

Les pressions arrivent maintenant par de «pseudo-scientifiques ou académiques» aux ordres des multinationales.

Il rappelle qu’en Charente-Maritime, à Saujon, un agriculteur est décédé à cause des pesticides, que des dockers en contact avec les pesticides souffrent de la même pathologie, qu’au Japon, des agriculteurs se suicident.

Le film montre que la pollution développe des maladies graves, il apporte aussi des alternatives positives comme le développement d’une agriculture raisonnée et l’investissement dans d’autres sources d’énergie que le nucléaire, c’est un défi pour la vie future de l’humanité.

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