Une fusion entre Royan et Saint-Georges de Didonne !

photo r. CEt Didier Simonnet, par le ton qu’il a adopté vendredi soir et la précision de son argumentaire, a achevé de convaincre élus et auditeurs du Conseil municipal que son idée de «fusionner les communes de Royan et de Saint-Georges-de-Didonne» était à considérer avec le plus grand sérieux. L’adjoint au maire en charge des finances voit, dans cette union, l’occasion à la fois de retrouver un poids plus conséquent…

au sein de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique (Cara) et de mutualiser les moyens, donc de faire des économies.

Une agglomération «qui n’en est plus une», juge-t-il, considérant que sa ville la plus peuplée, Royan, ne pèse plus 25 % du nombre total d’habitants du territoire de la Cara, territoire déjà trop hétérogène aux yeux de l’adjoint royannais, pour qui communes ostréicoles, communes balnéaires et communes strictement rurales voient parfois leurs intérêts diverger.

Dans ce contexte, Didier Simonnet a commencé, en douceur, a suggéré d’assortir l’accord de Royan à l’extension du périmètre de la Communauté d’agglomération d «une demande de meilleure représentativité de notre ville» au sein du conseil communautaire.

À le voir stoïque, acquiesçant presque à l’exposé de son adjoint aux finances, on aurait cru Didier Quentin dans la confidence de cette surprenante suggestion.

«C’est une idée qui est lancée, qui peut décoiffer certains, mais qui me semble intéressante à creuser», commentait même le député-maire, vendredi soir.

Samedi, en fin de journée, Didier Quentin a pourtant pris l’initiative de repréciser le fond de sa pensée, sentant poindre l’amorce d’une polémique.

«Je tiens à ce qu’il soit bien dit, toutefois, que cette idée de fusion n’engage que lui et que je ne la cautionne d’aucune manière», assure Didier Quentin. S

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