Une championne comme institutrice

Sarah SteyaertD’un regard, elle embrasse sa classe. Élèves de CE2 à l’école Paul-Michaud, ils auront un crack de la voile internationale pour «maîtresse» : Sarah Steyaert, 26 ans, championne du monde de Laser et 5e aux Jeux olympiques de Pékin en 2008, 16e aux Jeux de Londres il y a un mois. Mon rôle, c’est d’enseigner, de leur apprendre des choses, de les intéresser.

S’ils veulent que je leur parle de mon parcours, je le ferai, mais ce ne doit être que secondaire. C’est sa première classe, sa première rentrée.

Mais, grâce à la compétition, j’ai l’habitude de gérer le stress. Là, maintenant, je suis impatiente, j’ai envie que ça commence.

Le 15 août, Sarah Steyaert était encore à Londres, sous le coup de la déception de n’avoir pas pu se qualifier pour la finale ; le 16, elle était à Châtelaillon, déjà institutrice dans sa tête.

Cette qualité, elle a l’intention de la mettre au service de ses élèves. De toute façon, j’avais l’intention d’arrêter le Laser radial.

Pendant les vacances de la Toussaint, je vais essayer un nouveau bateau. À terme, je choisirai peut-être le Forty Niner ou le 470.

Mais il n’y a pas d’ambiguïté : ma priorité, aujourd’hui, c’est cette classe de CE2. Un sourire doux plane sur son visage.

Il n’y a guère que la classe de CE2 que je ne connaissais pas. S

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