Les dépités de la construction de maisons en bois

Les dépités de la construction de maisons en boisEn quelques années, il a pris son envol, captant près de 10 % du marché de la construction individuelle. Autrefois réservée à des ménages aisés, la maison en bois s’est largement démocratisée au fur et à mesure de la simplification des procédés d’assemblage des différents éléments qui la composent. Le prix du mètre carré demeure souvent plus élevé que celui du traditionnel pavillon en parpaings.

Mais le matériau offre des avantages qui emportent souvent l’adhésion : un chantier limité dans le temps (entre quatre et six mois), des économies d’énergie substantielles et le sentiment, plaisant, d’être utile à l’environnement.

À l’image du conflit qui s’enkyste entre Formule Bois, une PME de Gujan-Mestras, sur le bassin d’Arcachon, et certains de ses clients.

«Nous comptons déjà 17 membres, et nous voulons conseiller et assister toute personne auprès d’organismes ou de tribunaux dans les litiges qui les opposent à Formule Bois», explique le retraité Michel Guillemoto, son tout nouveau président.

Les époux Lannes, les gérants de Formule Bois, refusent de les terminer au motif que leurs clients leur doivent de l’argent.

Brigitte Lannes veut bien concéder quelques contretemps, mais pas au point de se rendre aux arguments de ceux qui «pourrissent» la réputation de sa société sur la Toile.

Ils les ont demandées alors qu’elles ne figuraient pas sur le devis.

Ce dernier bénéficie, outre la traditionnelle garantie décennale, de plusieurs sûretés relatives à la livraison à prix et à délai convenus et la prise en charge des travaux restants par un organisme financier en cas de défaillance de l’entreprise.

Un dialogue de sourds qui se prolonge encore aujourd’hui. Plusieurs plaignants, défendus par Me Caroline Salviat, envisagent de demander la nullité du contrat en justice.

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