Nicolas travaille au milieu de 280 femmes

Il en est un, à Saintes, pour qui c’est tous les jours la Journée de la femme. Nicolas Baumgarten, 36 ans, est certainement l’homme le plus jalousé de la ville. Surtout qu’il en rajoute une couche. Gérant de la salle de sport 100 % féminine Lady Moving, une franchise installée dans la zone du Parc Atlantique, il côtoie régulièrement ses 280 adhérentes âgées de 15 à 75 ans. Il est l’un des seuls représentants du sexe masculin avec Marc, l’un des entraîneurs, autorisés à fouler le sol de ce lieu interdit aux souleveurs de fonte bodybuildés.

Bon, passons sur les copains un peu frustrés qui, au début, l’ont un peu charrié en lui demandant s’il n’avait pas songé à mettre des caméras un peu partout… L’intéressé ne se plaint d’ailleurs pas de son sort.

Et il ne s’en lasse jamais. Surtout, le concept de sa salle est en adéquation avec sa façon d’appréhender le sport. Je fais ressortir, au contraire, mon côté féminin.

«Dès qu’il y a quelque chose à réparer, c’est lui qu’on appelle», avoue Jordane. Il change même les roues des adhérentes en détresse sur le parking.

Comme quoi, ça a beau être la Journée de la femme, «on a toujours besoin d’un homme chez soi». S



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