Une grande classique renaît au large

Photo D.R
Dans la «petite série», s’alignent des voiliers qui ne dépassent pas 10,50 à la flottaison. Tandis que les «Forban», «Rose», «Bloodhound», «Aile-Noire» et autre «Mary-Bower» pointent dans la «grande série», coques aux lignes fluides et harmonieuses, jusqu’à deux fois plus grandes. Pour rejoindre le Vieux-Port, le yacht, dessiné par Charles E.Nicholsons et construit en 1936 par Camper & Nicholsons à Gosport – pour le compte d’un riche américain – aura navigué 52 h 18, depuis le sud de l’Angleterre.

La flottille massée dans le bassin des Yachts, calée entre quai Valin et Gabut, hissera ses grands pavois jusqu’au seuil des années 80.

Le nom du Rochelais Fernand Hervé (par ailleurs l’un des quatre créateurs du Grand pavois) claque au vent. Ses «Eloise», puis «Eloise II» montreront leurs poupes à plus d’un adversaire.

Si l’on excepte l’initiative de quelques passionnés qui attireront dix bateaux au départ en 1992, cette grande classique a bel et bien affalé ses dernières belles voiles classiques.

Une politique incitative du Musée maritime de La Rochelle, épaulé par le Yacht-club classique, leur propose l’abri du bassin des Chalutiers et des courses rassemblées dans un Challenge atlantique et ses déclinaisons, Coupe des deux phares, et tous les dix ans, Coupes des trois phares. S



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