Autoroute Rochefort – Fontenay-le-Comte
Il y aura eu pas mal de retard à l’allumage, d’atermoiements, de contretemps, de doutes, de rendez-vous reportés, de ministres rétifs au projet (Jean-Louis Borloo), d’échéanciers non respectés, de nouvelles dispositions environnementales (le Grenelle), de querelles politiques, d’impatiences, de lassitudes, de déclarations hâtives aussitôt contredites par les faits, de manifestations de «pro-autoroute», de manifestations d «anti», de coups de gueule. Tant d’événements, que la réalité du projet devenait de plus en plus improbable.
Hier, au ministère des Transports, Dominique Bussereau et Bruno Retailleau ont signé, avec Thierry Mariani, le protocole d’accord liant financièrement les Conseils généraux de Charente-Maritime et Vendée à l’État.
Un paraphe avant tout symbolique, mais qui doit précéder «de quelques jours» l’appel public européen à concurrence pour désigner le concessionnaire qui aura la charge de réaliser et de gérer ces 64 kilomètres reliant l’A 837 à l’A 83.
À quelques jours près, il avait raison. Il s’agit, notamment, de la construction d’un viaduc d’une longueur de 3,3 km et de mesures importantes de compensation foncière.
Certes, le protocole d’accord signé hier n’implique que les deux départements, mais la région Pays de la Loire avait déjà donné son aval financier.
Et le Conseil général de la Charente-Maritime doit désormais se tourner vers d’autres collectivités pour partager la charge financière. S