Les élus rejettent le schéma
Quelques instants auparavant, la commission départementale de coopération intercommunale (CDCI), composée d’élus du département, venait de rejeter par 25 voix contre, 20 pour et trois abstentions, le schéma de recomposition intercommunale proposé.Même si cette commission n’a qu’un avis consultatif, il va donc falloir remettre le métier sur l’ouvrage.«Les maires ont gagné contre les sénateurs», se réjouissaient après la séance certains élus de Montils, Salignac-sur-Charente, Brives-sur-Charente, Colombiers, la Jard, Corme-Royal…
Bref, tous ceux, nombreux, qui avaient fait le déplacement, ceints de leur écharpe tricolore, pour demander, soit un rattachement ou un maintien à la future Communauté d’agglomération de Saintes qui leur avait été refusé jusque-là, soit pour réclamer que la Communauté de communes de Matha reste autonome.
Pourtant, peu de temps avant le vote, le préfet avait tenté de désamorcer la bombe en laissant entendre qu’elle aurait la possibilité de se détourner du schéma, même adopté par la CDCI, pour traiter certains cas épineux.
On s’apprête à rattacher la Communauté de communes de Pons à la Haute-Saintonge pour créer un grand-duché et, de l’autre côté, on réduit la Communauté d’agglomération de Saintes en préparation.
Le maire PS de Saintes et président de la Communauté de communes du Pays Santon Jean Rouger en a rajouté une couche.
Il a, d’abord, rappelé qu’il était avec d’autres à l’origine de l’entente intercommunale en Charente-Maritime.
«Je crois aux grandes intercommunalités en milieu rural», a t-il précisé pour répondre aux critiques sur la taille de la CdC de Haute-Saintonge dont il est président.