La mort programmée des Jardins du monde

Le sujet sera à l’ordre du jour de la prochaine séance du Conseil municipal, le 15 décembre. Lors de sa dernière réunion, le conseil d’administration de la régie des Jardins du monde a d’ailleurs formellement reconnu que «la régie n’est plus en mesure d’exercer le service public de gestion des Jardins du monde».À l’appui de ce constat, qui tiendra lieu de base à la décision que les élus municipaux devront prendre le 15 décembre, Didier Simmonet rappelle la situation financière peu florissante des Jardins du monde.

En consentant cette conséquente avance, en nommant également un nouveau directeur – Laurent Giraud à la place de Jean-Philippe Marcadé -, la municipalité n’a pas affiché pour autant, avant l’été, une volonté de sauver ce qui ne pouvait peut-être plus être sauvé, de toute façon.

Les salariés du parc ont été pris dans cette aventure, ils ne sont pas responsables de l’erreur de ce concept.

À l’évidence, puisque son exploitation, sous sa forme actuelle en tout cas, est chroniquement déficitaire, le parc floral des Jardins du monde doit fermer.

Puisqu’il est chroniquement déficitaire, donc, y compris depuis que sa gestion a été confiée à une régie municipale, la municipalité actuelle aurait-elle pu, voire dû prendre bien plus tôt la décision de fermer le parc? S



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