Les portes qui font grincer
Voilà qui a attiré l’oeil des élus de Royan et notamment celui de Véronique Willmann, adjointe à la culture.
La Ville aurait volontiers acheté les portes,seulement c’est le prix qui a coincé puisqu’elles étaient estimées entre 1 500 et 20 000 euros!
«Apprenant jeudi cette nouvelle touchant notre patrimoine royannais, appartenant de surcroît à un bâtiment labellisé, nous avons alerté, avec la Direction régionales des affaires culturelles, les services de l’Architecture et du Patrimoine au ministère de la Culture», raconte Véronique Willmann qui, avec le maire Didier Quentin, a tenté une manoeuvre d’urgence pour tenter de trouver un arrangement de dernière minute.
D’abord, et selon la loi, toute municipalité restant responsable des errements des mandatures précédentes et les portes ayant été vendues, on peut dire que Royan n’en possède plus la propriété.
Enfin, étant cataloguées tantôt comme objets de production standard et tantôt comme oeuvres de designer, elles ne peuvent bénéficier du fonds d’achat déployé pour éviter le départ à l’étranger des oeuvres d’arts plastiques… S